Ancienne Commune qui devient commune Déléguée,
suite à la création de la Commune Nouvelle de Carentan-les-Marais le 1er janvier 2016.
Située au cœur du petit village d’Angoville-au-Plain, cette église est dédiée à Saint Côme et Saint Damien, deux frères jumeaux, médecins et martyrs du IIIe siècle, considérés comme les saints patrons des médecins et des pharmaciens. Leur culte s’est répandu en Occident dès le Moyen Âge.
Une église ancienne au passé mouvementé
L’église actuelle remonte pour l’essentiel au XIIe siècle, avec des remaniements aux XVe et XVIIIe siècles. De style roman à l’origine, elle conserve de cette époque le plan simple
à nef unique, un chevet plat, ainsi que quelques éléments architecturaux anciens (chapiteaux, ouvertures en plein cintre).
Le clocher-mur, typique de certaines églises rurales normandes, a été restauré au fil du temps.
Un lieu de paix au cœur de la guerre
L’église est particulièrement connue pour son rôle pendant le Débarquement de juin 1944. Deux jeunes médecins américains, Robert Wright et Kenneth Moore, y
installèrent un poste de secours improvisé pendant la bataille de Normandie. Pendant plusieurs jours, ils soignèrent aussi bien soldats alliés qu’allemands, ainsi que des civils, sans
distinction.
Des traces de ce moment historique sont encore visibles à l’intérieur : des bancs tachés de sang ont été conservés en mémoire de ces événements. Un vitrail commémoratif honore désormais ces deux héros anonymes de la paix et de l’humanité.
L'Eglise, transformée en poste de secours par les troupes US, où soldats américains et allemands comme civils y furent soignés,et reprise par les Allemands ,fut épargnée lorsqu'ils virent leurs bléssés.
Source : "601 communes et lieux de vie de la manche" René Gautier page 52
Vitraux du XX commémorant la Libération
L'église Saint-Côme-et-Saint-Damien a été utilisée par Robert Wright et Ken Moore, deux infirmiers de la 101e Division Airborne américaine comme poste de secours lors de la bataille de Normandie en juin 1944. Ils ont secouru quatre-vingt-un blessés dont soixante-quinze soldats américains et allemands et un enfant4,5. Les taches de sang sont encore visibles sur les bancs. Deux vitraux commémorent la 101e division aéroportée, le premier honore les deux infirmiers du 2e bataillon du 501e régiment d'infanterie parachutiste (101e division aéroportée) et le second les parachutistes américains.