Avranches :

đŸ›ïž Basilique Saint-Gervais


L'église Saint-Gervais est reconstruite en 1688, rénovée au 19e siÚcle. Sa tour actuelle est achevée en 1898.

Elle est érigée en basilique mineure en 1894.  

Elle est inscrite monument historique le 16 février 2006.

Les photos de Christian Guibout

😊 Merci beaucoup !😊

La Basilique

©Christian Guibout (Merci d'inclure le © de la photo )

©Christian Guibout (Merci d'inclure le © de la photo )


La nef Le ChƓur

©Christian Guibout


Les photos de Jean-Marie

Le songe de Saint Aubert

« Le songe d'Aubert » 

toile de grand format illustrant la lĂ©gende de saint Aubert, peinte en 1848 par Fritz Millet sur commande de l'État pour l'Ă©glise en reconstruction.

Saint Aubert EvĂȘque d'Avranches aurait rĂȘvĂ© Ă  trois reprises de l'archange qui lui ordonne de lui consacrer un sanctuaire au le sommet du mont Tombe, Ă  l'instar du mont Gargan en Italie, créé au Ve siĂšcle.

 

HĂ©sitant par crainte d’ĂȘtre le jouet d’une illusion du Malin, l'homme est convaincu par la troisiĂšme apparition de l'archange qui sermonne l'Ă©vĂȘque, lui rĂ©pĂšte l’ordre du ciel.

 

La forte pression (« pulsatur hausterius ») Ă©voquĂ© dans le Revelatio se traduit dans la lĂ©gende par le doigt angĂ©lique qui laisse une cicatrice profonde Ă  la tĂȘte et un trou sur la face postĂ©rieure, du cĂŽtĂ© droit, de la relique du crĂąne, conservĂ© Ă  la basilique Saint-Gervais d'Avranches.( Photo de crĂąne ci dessous)

 

Suite Ă  cette troisiĂšme apparition, saint Aubert n’hĂ©site plus et se met Ă  pied d’Ɠuvre





Saint Senier
Saint Senier
Saint Eloi
Saint Eloi
Saint Michel
Saint Michel

À Avranches, le clergĂ© local prit une initiative originale en crĂ©ant un petit musĂ©e paroissial qui allait devenir le « trĂ©sor de la basilique Saint-Gervais » ; ProspĂšre Cornille, nĂ© à Courtils en 1864, devint archiprĂȘtre de Saint-Gervais en 1911 et fut le vĂ©ritable artisan de cette entreprise. Entre 1913 et 1933, ce prĂȘtre passionnĂ© rassembla dans une salle au sud du clocher-porche une multitude d’objets, parfois hĂ©tĂ©roclites, au cĂŽtĂ© des piĂšces d’orfĂšvrerie liturgique confiĂ©es Ă  la ville et n’étant plus indispensable au culte. Rapidement, cette collection devint une rĂ©fĂ©rence pour les amateurs d’« antiquitĂ©s » et le pĂšre Cornille, faisant figure de « connaisseur, avisĂ© et habile Ă  rĂ©unir bien des objets anciens ou prĂ©cieux », n’hĂ©sitait pas Ă  ouvrir les portes de son antre et Ă  en proposer la visite minutieuse vitrine par vitrine. 

En 1979, l’Inspection gĂ©nĂ©rale des antiquitĂ©s et objets d’art fit un constat assez mitigĂ© de ce petit musĂ©e : « salle trĂšs haute, dans un Ă©tat imparfait et contenant dans un coffre-fort, une armoire, des vitrines et aussi Ă  l'extĂ©rieur des objets trĂšs variĂ©s de matiĂšre et de qualité » ; les temps ont changĂ© et le « capharnaĂŒm » de l’archiprĂȘtre ne rĂ©pond plus au exigences musĂ©ographiques modernes. En 1982 et 1983, l'inventaire du TrĂ©sor est menĂ© par l’abbé Marcel LelĂ©gard ; une Ă©tude gĂ©nĂ©rale est lancĂ©e afin de dĂ©terminer la provenance de diverses piĂšces car il s’avĂšre que certaines d’entre elles ne sont pas la propriĂ©tĂ© de la ville d'Avranches : des statues notamment viennent de paroisses environnantes, Coulouvray, Ardevon, Les ChĂ©ris, ou encore Vains.

(Source )


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