Vauville est une ancienne commune du département de la Manche,
commune déléguée de La Hague depuis le 1er janvier 2017.
Clocher : L'église est remarquable par son clocher à deux étages en retrait, de plan barlong (rectangulaire), tout en pierre, surmonté d'un toit pyramidal. Une cloche installée en 1744 a été remplacée en 1821 et restaurée en 2003.
Thomas est représenté devant un tableau où est écrit : « DIEU CREATEUR ET MAITRE DE TOUT ». Il enseigne à des enfants et adultes, dont une femme avec un enfant. Cela illustre son rôle de maître d’école et catéchiste, soucieux de transmettre la foi aux plus jeunes
Un évêque tient une crosse, et un homme présente une maquette d’église. Cette scène pourrait représenter l’ordination de Thomas Hélye en 1225, ou son rôle dans la vie paroissiale. Il célébrait la messe, prêchait dans les cimetières et encourageait la construction d’églises
On y voit des figures qui s’entraident, peut-être des malades ou des fidèles. Cela évoque la mission pastorale de Thomas, qui visitait les pauvres, les malades et les plus démunis dans les campagnes du Cotentin. Il prêchait la charité et la paix, et aurait même arrêté des combats entre seigneurs
On y voit Marie tenant l’enfant Jésus, entourée de personnages qui évoquent les bergers ou les rois mages. Cette scène célèbre la venue du Christ dans le monde, incarnation de Dieu parmi les hommes. Les couleurs chaudes et les postures révérencieuses soulignent la tendresse et la solennité de l’événement.
Au centre, le Christ en croix, entouré de figures en deuil, probablement Marie, Jean et d’autres disciples. Cette scène représente le sacrifice du Christ pour le salut de l’humanité, cœur du message chrétien. L’intensité dramatique est renforcée par les expressions et la composition.
Le Christ, auréolé, s’élève dans les nuées, les bras ouverts. Cette scène illustre son retour auprès du Père, après sa résurrection. Elle symbolise l’élévation spirituelle et l’espérance chrétienne en la vie éternelle.
Scène la plus célèbre : Martin, jeune soldat romain, coupe son manteau en deux pour en offrir une moitié à un mendiant transi de froid. Cette action incarne la charité chrétienne. La nuit suivante, le Christ lui apparaît vêtu de ce manteau, disant : « Martin m’a couvert. »
On le voit en habit épiscopal, tenant une crosse, entouré de fidèles. Cela représente son ordination comme évêque de Tours, malgré sa réticence initiale. Il est acclamé par le peuple pour sa foi et sa simplicité.
Saint Martin est représenté dans une embarcation, évoquant probablement le transport de son corps vers Tours après sa mort. Selon la légende, les Tourangeaux l’auraient emmené discrètement en barque pour l’enterrer dans leur ville, marquant le début de l’été de la Saint-Martin, où les arbres auraient fleuri en son honneur.
On aperçoit un groupe de personnes, dont une figure en blanc qui semble consoler ou bénir. Cela pourrait évoquer sainte Irène, qui soigne Sébastien après son martyre,
C’est l’image la plus célèbre : saint Sébastien attaché à un poteau, transpercé par des flèches tirées par des archers. Ce supplice, censé le tuer, ne réussit pas — il survit miraculeusement, ce qui renforce son aura de sainteté.
On y voit saint Sébastien, auréolé, en discussion avec un homme âgé vêtu de rouge. Cette scène pourrait représenter sa comparution devant l’empereur Dioclétien, à qui il avoue sa foi chrétienne malgré les risques. Dioclétien, connu pour ses persécutions, le condamne.
Une scène douce et intime : un ange présente un parchemin à Marie, assise et vêtue de jaune et bleu. C’est très probablement l’Annonciation, moment où l’ange Gabriel annonce à Marie qu’elle portera le Fils de Dieu. Ce geste marque le début de son rôle dans le mystère de l’Incarnation.
Marie, vêtue de bleu, est accompagnée de deux autres figures, dont l’une tient une croix et l’autre semble prier. La présence d’un crâne au sol évoque la méditation sur la mort et la vanité terrestre. Cette scène pourrait représenter Marie au pied de la croix, ou une allégorie de la douleur et de la foi face à la mort du Christ.
Un personnage central, probablement le Christ, est entouré d’anges soufflant dans des trompettes, sur fond rouge et doré. Cette scène évoque l’Assomption ou le Couronnement de la Vierge, où Marie est accueillie dans la gloire céleste, soulignant sa place unique dans la foi chrétienne.
Né en 1936 à Saint-Pierre-Église, il a consacré sa vie à l’art du vitrail, en création comme en restauration.
Diplômé de l’École des Métiers d’Art de Paris en 1957.
Il a fondé l’Atelier des Murs à Cosqueville, où il a formé de nombreux stagiaires et transmis son savoir-faire à son petit-fils Ghislain Bourget, qui perpétue aujourd’hui la tradition familiale.
Il maîtrisait la peinture sur verre, notamment les techniques du XIXe siècle.
Ses vitraux se trouvent dans de nombreuses églises du Cotentin, comme à Teurthéville-Bocage, Gatteville-le-Phare, Maupertus-sur-Mer, et bien sûr Saint-Pierre-Église.
Il signait souvent ses œuvres avec la mention G. Bourget – Atelier des Murs – Cosqueville.
Il a publié en 2022 un ouvrage intitulé Le vitrail, traité de peinture sur verre, où il partage ses techniques et sa passion.
Décédé en juin 2024 à l’âge de 87 ans, il laisse derrière lui un patrimoine artistique précieux et une lignée de maîtres verriers
Sa construction remonte au XIIe siècle. lle est donnée au prieuré par Richard de Vauville, compagnon de Guillaume le Conquérant.L'église est remarquable par son clocher à deux étages en retrait.